vendredi 5 février 2010

Une fois n’est pas coutume

A l’heure où il n’y en a plus que pour les règles, les lois, les interdictions et les contraintes, il était de circonstance de transgresser notre propre diktat.
Ce jeudi 16 janvier, ART FUSION, à J-15, finalisait un spectacle en offrant aux curieux son étape de travail autour de « HILAROPATHIE ».
Dominique Bru, Maryz Charlène, Eric Rabbin et David Ramuscello se provoquaient dans un quatuor étourdissant.
Dubillard, revisité au gré des improvisations d’Eric et David, décidait de son sort, dés le 2 février, « le plongeon » ne sera plus qu’un prétexte, c’est ainsi choisi ; deux comédiens ne parviendront pas à interpréter la saynète, de transgressions en digressions, ils s’y épuiseront dans de vaines tentatives pour le bonheur des spectateurs complices sadiques d’un instant.
Sur écran géant, soucoupes volantes gothiques et morts vivants hantent « le défunt » d’Obaldia, devant nous, Cruella et Vampirella font la guerre à Adam’s family, Victor se retourne dans sa tombe et c’est de circonstance et c’est tant mieux.
C’est bien ce jour, encore, que Courteline se voit saturé jusqu’à l'extrême (burlesque) dans un jeu de Dominique et Maryz lancées en plein défi d’énergie et de tempos (tempi pour les puristes) fous.
Le cirque des mirages est à l'affiche quand il est décidé que Maryz chantera « la jambe » en amorce érotico-morbide du délire expressionniste précédent.
Les fonctionnaires sont à l'honneur, chacun reconnaîtra son côté tire au cul/maniaco-dépressif en voyant « Monsieur Badin », l'employé/charlatan y démissionne aux sons d'une samba digne des guides touristiques d'euro Disney d'une saint Valentin. Apoplexie pour le directeur éradiqué devant tant de mauvaise foi.
Avis aux claustrophobes; musique de placard est à éviter, l'enfermement est à son comble quand Dominique séquestre Éric dans un placard pour lui chanter sa dernière création symphonique « surtout, sans mélodie », dit-elle, le public: « On s'en fout! Et les maris, ça meurt. »
Tardieu se ré improvise entre chaque successions de gags et de lazzi au gré des humeurs, de la sueur et de la fantaisie des artistes dans le méli-mélo orgasmique « d'un mot pour un autre ».
Camille « prend la douleur » de Maryse à moins que cela ne soit le contraire au micro jazzy de Roguet.
Pendant ce temps, Caroline (Henrion) tire des câbles, en riant, partout et en engueulant le metteur en scène, jurant que tout est impossible et en le faisant quand même, voire même plus, faut dire elle vient d'arrêter de fumer...et que c'est la régisseuse.
Tant pis, une fois encore pour ceux qui chauffaient leurs varices, leurs vergetures et leur cellulite devant TF1. Ils pourront se rattraper du 2 au 6 à la maison des jeunes et de la culture Roguet à 20H30, mais maintenant, c'est payant!



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