Accouchement de la vraie première tentative, ça y est, ART FUSION est né grâce à la batucada Diamantina, à Eric Rabbin, Dominique Bru et Dominique Davillé.
Ils se sont rencontrés jeudi 19 novembre sur la scène de la MJC Roguet. 45 minutes d’apparents délires surréalistes, entre du Jodorowsky abonné au living théâtre et du Savary des belles années.
17 personnes sur scène et deux marionnettes qui manipulaient Albert Einstein, à moins que ce ne soit le contraire.
Une représentante du ministère de la culture, venu expliquer ce que sont l’ART et la FUSION, fut accueillie aussi chaleureusement que l’a été sa remontée de libido.
Ritchie, l’animateur de la soirée, formé au conservatoire de Patrick Sébastien, dont c’était l’anniversaire, (Ritchie pas Patrick, quoique…) dentier clinquant, rendait un hommage occulte aux frères Jacques en psalmodiant, pince sans rire, les fesses.
Merci Caroline pour cette création lumière en directsimultanélive et ce noir salvateur qui évitait au public la vision orgiaque d’artistes en transe.
Le mot d’ordre, à défaut de message, a bien été perçu : à bas la culture, vive la culture. A bas le théâtre, que renaisse le théâtre sous des cendres qui ne sont pas que celles du tabac taxé.
La force de la rencontre est d’avoir amené en salle fermée les sons puissants de 14 batucadistes ciselant leurs rythmes au gré du jeu d’acteur auquel les musiciens s’initiaient grâce à la générosité des trois comédiens. L’interaction des acteurs équilibrait un plateau délirant au bord de l’explosion.
Les spectateurs venus plus nombreux qu’on ne l’imaginait et moins nombreux qu’on esperait sont restés boire un coup après coup (et ça c’est bon signe, faut dire que le Gaillac était bien frais)
Après décantation, on fera le point sur ce que chacun a vécu en attendant le prochain ART FUSION du jeudi 17 décembre, lui, sera consacré à une tentative plutôt circassienne entre manipulations d’objets, clowns et musiciens. REJOIGNEZ-LES si le cœur vous en dit. Ce sera encore et toujours à la MJC Roguet, à 20H30.
